Depuis cet automne, tu peux découvrir dans notre sélection de papeterie les cartes décalées et pleines de caractère signées Studio Flash. Une mamie sur un skate, un body bébé avec mode d’emploi, un petit nuage amoureux… Il y a une carte pour chaque occasion. On t’emmène à la rencontre des créatifs belges derrière cette marque aussi drôle qu’attachante.
Joachim : « On a lancé Studio Flash il y a une dizaine d’années avec ma femme Jolien. À la base, je suis photographe, spécialisé dans les mariages. Et très souvent, les couples revenaient vers moi pour me demander de créer une carte de naissance. Mais les cartes avec photo, ce n’était pas mon truc… En revanche, j’étais fasciné depuis longtemps par la technique du letterpress. Un jour, je suis tombé sur une vieille presse Heidelberg, et j’ai décidé de me lancer. »
Jolien : « Soir après soir, Joachim bricolait dans le garage, collé à des tutos YouTube. Une fois qu’il a maîtrisé la technique, on a commencé à créer des faire-part et des invitations sur mesure. Mais on a rapidement eu envie de laisser parler notre propre créativité. »
« Notre plus grande source d’inspiration ? Sans doute la vie avec des enfants. »
Jolien : « Quand on a commencé à participer à des marchés de créateurs, je venais d’avoir notre premier bébé. Je notais les commandes d’une main, bébé dans l’autre. Ensuite, je suis partie sur les routes, poussette dans une main, mini-collection de cartes dans l’autre. Et là, surprise : presque toutes les boutiques voulaient les vendre ! Quand j’étais enceinte de notre deuxième, Studio Flash avait déjà pris son envol. Aujourd’hui, on forme une équipe de quatre avec Nathalie et Imme. »
Joachim : « Il y a dix ans, le letterpress était encore très peu utilisé pour les cartes, alors que c’est pourtant la plus ancienne technique d’impression. On a suivi notre intuition… et visiblement, on est tombés pile au bon moment. Je pense aussi que notre style – à la fois ludique et un peu impertinent – a trouvé sa place dans un univers de cartes souvent très sages. »
Joachim : « Dans notre atelier, on a une sorte de manège à idées et on l’appelle notre carrousel. On y glisse tous les croquis, idées en vrac, phrases rigolotes qu’on croise au fil des jours. Deux fois par an, on en regarde le contenu pour créer une nouvelle collection d’une trentaine de cartes. On fait un premier tri, on retient ce qui nous parle, puis on se lance dans le brainstorming pour leur donner vie. »
Jolien : « Notre plus grande source d’inspiration, c’est clairement la vie avec des enfants. L’une de nos cartes les plus populaires montre un berceau avec ce message : Congrats on your new alarm clock manager (Félicitations pour votre nouveau responsable du réveil matin). Depuis qu’on a des enfants, on n’a plus jamais eu besoin de réveil… »
Joachim : « Notre fils aîné nous transmet aussi pas mal de choses issues du langage jeune ou de l’univers des mèmes. Ça a déjà donné des idées bien fun pour certaines cartes ! »
« Le petit renard qui danse, dessiné par Joachim, m’a tellement plu… que je me le suis fait tatouer sur le bras ! »
« La carte avec le pissenlit est un grand classique : simple, élégante, et c’est justement ce qui plaît. Le cornet de frites et le body avec mode d’emploi rencontrent aussi toujours beaucoup de succès. Et bien sûr, les cartes avec des cœurs fonctionnent toute l’année. »
Jolien : « Ouh là, difficile à dire ! On a déjà créé plus de 400 cartes, donc nos préférées changent un peu selon les saisons. Mais s’il y en a une qui reste spéciale pour moi, c’est celle avec le petit renard qui danse, un dessin de Joachim. Je l’aimais tellement que je me le suis fait tatouer sur le bras. C’est un hommage à Joachim et à notre aventure Studio Flash. »
Jolien : « Le fait qu’on soit aujourd’hui distribués un peu partout dans le monde – au Japon, en Australie, en Afrique, en Alaska, à New York… et bien sûr dans toute l’Europe –, c’est fou. Un autre moment fort, c’est quand on a reçu le prix Handmade in Belgium, remis par l’organisation Unizo. Et être désormais en vente chez Juttu, c’est un rêve qu’on caressait depuis longtemps.
Mais on garde aussi un souvenir très tendre de nos tout débuts sur les salons. On débarquait un peu à l’arrache, pas toujours très sûrs de nous, alors que les autres exposants avaient tous leurs beaux bons de commande imprimés… nous, on griffonnait tout au stylo. Et pourtant, les premières commandes sont tombées. Ce moment de pure joie – les gens veulent vraiment nos cartes ! –, on ne l’oubliera jamais. »